- EAN13
- 9782757835753
- ISBN
- 978-2-7578-3575-3
- Éditeur
- Points
- Date de publication
- 04/09/2014
- Collection
- Points Sagesses
- Dimensions
- 18 x 11 cm
- Poids
- 199 g
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
D’une rarissime radicalité, l’œuvre de Simone Weil est celle d’une mystique intégrale. Libre de toute attache, et particulièrement religieuses, l’écrivain n’a jamais tempéré sa pensée en fonction d’un dogme – mais elle a interpellé l’Église comme une personne attentive à l’expérience religieuse. Il y a aussi en elle une coïncidence totale entre sa pensée et l’expérience vécue. Elle tire les conséquences de celle-ci avec une admirable dureté, jamais départie de justice et de charité.
Au fil des textes de la philosophe, d’abord agnostique, Ghislain Waterlot nous propose de comprendre de quoi s’est nourrie cette attitude et comment elle s’est développée. L’expérience du travail le plus aliéné, dans les usines, a été primordiale, car elle a fait découvrir à Simone Weil le malheur au sens plénier et, à travers lui, le christianisme. Aucun dolorisme pourtant chez la mystique, mais une profonde réflexion sur le don qu’est la Croix : décentrement de soi, effacement volontaire dans l’amour. Là est la clé de l’attente de Dieu à notre égard. Qui a compris la signification spirituelle du malheur renonce au jeu spontané de la force, auquel l’Église elle-même se laisse prendre, renonce à s’affirmer au milieu du monde.
Ghislain Waterlot, agrégé de philosophie, dirige l’Institut romand de systématique et d’éthique à Genève. Il anime un séminaire international sur le thème « Mystique et Figures mystiques ». Il est notamment l’auteur de La Théologie politique de Rousseau (PUR, 2010).
Au fil des textes de la philosophe, d’abord agnostique, Ghislain Waterlot nous propose de comprendre de quoi s’est nourrie cette attitude et comment elle s’est développée. L’expérience du travail le plus aliéné, dans les usines, a été primordiale, car elle a fait découvrir à Simone Weil le malheur au sens plénier et, à travers lui, le christianisme. Aucun dolorisme pourtant chez la mystique, mais une profonde réflexion sur le don qu’est la Croix : décentrement de soi, effacement volontaire dans l’amour. Là est la clé de l’attente de Dieu à notre égard. Qui a compris la signification spirituelle du malheur renonce au jeu spontané de la force, auquel l’Église elle-même se laisse prendre, renonce à s’affirmer au milieu du monde.
Ghislain Waterlot, agrégé de philosophie, dirige l’Institut romand de systématique et d’éthique à Genève. Il anime un séminaire international sur le thème « Mystique et Figures mystiques ». Il est notamment l’auteur de La Théologie politique de Rousseau (PUR, 2010).
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
L'université face à la mystique, Un siècle de controverses ?Ghislain Waterlot, François Trémolières, Mariel MazzoccoPresses universitaires de Rennes27,00
-
Les deux sources de la morale et de la religion, LE CHOC BERGSON-1ERE EDITION CRITIQUE DE BERGSON SOUS LA DIRECTION DE WORMS FREHenri BergsonPresses universitaires de France
-
BERGSON ET LA RELIGION, Nouvelles perspectives sur « Les Deux Sources de la morale et de la religion »Ghislain WaterlotPresses universitaires de France35,00