- EAN13
- 9782848053080
- ISBN
- 978-2-84805-308-0
- Éditeur
- Sabine Wespieser Éditeur
- Date de publication
- 04/10/2018
- Collection
- Poche
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 15,6 x 12 x 0,8 cm
- Poids
- 96 g
- Fiches UNIMARC
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Offres
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3.00 (Occasion)
« Jeté d’une traite, deux ans après Un ruban noir, Vie et mort d’un crabe a été mon manuel de vie au plus près de l’expérience de la mort. Mon propre lymphome scellait dix années d’ecstasy, d’amphés, de coke, de LSD. Il m’a contraint à tout arrêter. Je dois dire que ce fut sans regrets, sans cure et sans difficultés. Comme tout plaisir trop souvent répété, les drogues lassent. Je les quittai comme on laisse une vieille écharpe sur un banc public. J’avais trouvé mieux. Le cancer orienta ma défonce underground vers la défonce médicale. Je l’envisageais comme une expérience supplémentaire. Et c’est d’avoir considéré le traitement comme une défonce qui m’a permis ce burlesque décalage de danse macabre. […]
N’aie pas peur d’ouvrir ce livre. C’est un voyage fantastique qui jamais ne désespère. Le cancer nous a longtemps dit N’oublie pas que tu vas mourir. Nous pouvons changer de mantra. N’oublie jamais que tu vis. »
(in ADN CHROMATIQUE, préface à l’édition 2018) »
Vingt ans après sa parution chez Actes Sud, en 1998, ce récit frappe par sa maturité et par la distance – salvatrice – que Vincent Borel, né en 1962, observe face à sa propre maladie. Comme dédoublé, il apprivoise sa terreur en scrutant, avec un feint détachement, les bouleversements dont son corps devient le théâtre. Très vite, la vie, la vraie, celle des mots rédempteurs et des forces arrachées au royaume des songes, se réinvente et se déploie en un bel exorcisme. Si Vie et mort d’un crabe a été écrit sous le signe du Parsifal de Wagner, il est également annonciateur de la veine musicale des romans à venir, notamment La Vigne écarlate (2018), sur le fascinant Bruckner, dont les symphonies ont été la sublimation de la vie.
N’aie pas peur d’ouvrir ce livre. C’est un voyage fantastique qui jamais ne désespère. Le cancer nous a longtemps dit N’oublie pas que tu vas mourir. Nous pouvons changer de mantra. N’oublie jamais que tu vis. »
(in ADN CHROMATIQUE, préface à l’édition 2018) »
Vingt ans après sa parution chez Actes Sud, en 1998, ce récit frappe par sa maturité et par la distance – salvatrice – que Vincent Borel, né en 1962, observe face à sa propre maladie. Comme dédoublé, il apprivoise sa terreur en scrutant, avec un feint détachement, les bouleversements dont son corps devient le théâtre. Très vite, la vie, la vraie, celle des mots rédempteurs et des forces arrachées au royaume des songes, se réinvente et se déploie en un bel exorcisme. Si Vie et mort d’un crabe a été écrit sous le signe du Parsifal de Wagner, il est également annonciateur de la veine musicale des romans à venir, notamment La Vigne écarlate (2018), sur le fascinant Bruckner, dont les symphonies ont été la sublimation de la vie.
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