- EAN13
- 9782258086999
- Éditeur
- Les Presses de la Cité
- Date de publication
- 20/08/2011
- Langue
- français
- Langue d'origine
- danois
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Les Presses de la Cité Neuf 23,00Occasion 4,00
" Je suis là, les yeux fermés, et autour de moi je sens l'océan et le soleil
et l'écume des brisants et les vagues qui me font osciller d'avant en arrière,
d'avant en arrière. Quand je m'éveille, l'océan n'est plus là. Le fracas que
j'entends est celui des roues du train à bestiaux, le flux et le reflux du
wagon qui grince et tangue. "
Dès son arrivée en 1943 à Terezín, Daniel Faigel, jeune médecin danois hanté
par un lourd passé, se retrouve plongé en enfer. Présentée par les nazis comme
une " colonie juive modèle ", la ville sert en réalité de zone de transit vers
des camps d'extermination. Affecté à l'hôpital du ghetto, Daniel passe ses
journées à essayer d'arracher à la mort et aux déportations quelques-uns de
ses patients. Parmi eux se trouve Ludmilla. L'amour qui naît entre eux leur
donne la force de supporter un quotidien ponctué par la peur de faire partie
du prochain convoi, dont on sait intuitivement qu'on ne reviendra pas.
Comme tous les habitants du ghetto, les deux amants vont bientôt devoir
prendre par à une gigantesque mascarade orchestrée par les nazis :
l'embellissement du camp en vue d'une inspection de la Croix-Rouge.
Saisissant tableau de la vie dans un camp qui servit de vitrine à la
propagande nazie, ce roman, écrit dans une langue limpide, précise, met en
scène le destin de deux êtres happés par l'histoire, qui s'accrochent à
l'espoir, coûte que coûte.
et l'écume des brisants et les vagues qui me font osciller d'avant en arrière,
d'avant en arrière. Quand je m'éveille, l'océan n'est plus là. Le fracas que
j'entends est celui des roues du train à bestiaux, le flux et le reflux du
wagon qui grince et tangue. "
Dès son arrivée en 1943 à Terezín, Daniel Faigel, jeune médecin danois hanté
par un lourd passé, se retrouve plongé en enfer. Présentée par les nazis comme
une " colonie juive modèle ", la ville sert en réalité de zone de transit vers
des camps d'extermination. Affecté à l'hôpital du ghetto, Daniel passe ses
journées à essayer d'arracher à la mort et aux déportations quelques-uns de
ses patients. Parmi eux se trouve Ludmilla. L'amour qui naît entre eux leur
donne la force de supporter un quotidien ponctué par la peur de faire partie
du prochain convoi, dont on sait intuitivement qu'on ne reviendra pas.
Comme tous les habitants du ghetto, les deux amants vont bientôt devoir
prendre par à une gigantesque mascarade orchestrée par les nazis :
l'embellissement du camp en vue d'une inspection de la Croix-Rouge.
Saisissant tableau de la vie dans un camp qui servit de vitrine à la
propagande nazie, ce roman, écrit dans une langue limpide, précise, met en
scène le destin de deux êtres happés par l'histoire, qui s'accrochent à
l'espoir, coûte que coûte.
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