- EAN13
- 9782253942894
- ISBN
- 978-2-253-94289-4
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 21/03/2001
- Collection
- Le Livre de poche. Biblio essais (LPB 034742)
- Nombre de pages
- 348
- Dimensions
- 17,8 x 11 x 1,8 cm
- Poids
- 351 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Code dewey
- 701.17
- Fiches UNIMARC
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Le Sens du beau
Aux origines de la culture contemporaine
De Luc Ferry
Le Livre de poche
Le Livre de poche. Biblio essais
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2.50 (Occasion)
Comment vivre bien sans la beauté, sans la multiplicité des symboles et des significations qu’elle offre à nos méditations, à nos conversations ?
Dans l’Antiquité, la question des critères du Beau ne se posait guère. L’œuvre d’art possédait une certaine objectivité, définie par sa capacité d’incarner à notre échelle les propriétés harmonieuses de l’Ordre du monde, du grand Tout cosmique. Le Moyen Âge reconduira cette conviction que l’art a pour fonction de mettre en œuvre dans un matériau sensible une vérité supérieure et extérieure à l’humanité. Il faut attendre le xviie siècle pour qu’advienne la « Révolution du goût » : l’idée qu’il existe au plus intime du cœur humain un sens du beau et que l’œuvre a pour vocation, de plaire à la sensibilité des êtres humains.
Et c’est au xviiie siècle que la philosophie de l’art prendra la forme d’une théorie de la sensibilité, d’une esthétique.
L’œuvre n’apparaît plus comme le reflet d’un univers transcendant, mais comme une création de part en part réalisée par et pour les êtres humains. L’auteur et le spectateur deviennent ainsi les deux visages inséparables de cette subjectivisation de la beauté.
C’est de cette singulière mutation, à l’origine de toute la culture moderne, que le présent livre tente de retracer l’histoire et de dégager les enjeux.
Dans l’Antiquité, la question des critères du Beau ne se posait guère. L’œuvre d’art possédait une certaine objectivité, définie par sa capacité d’incarner à notre échelle les propriétés harmonieuses de l’Ordre du monde, du grand Tout cosmique. Le Moyen Âge reconduira cette conviction que l’art a pour fonction de mettre en œuvre dans un matériau sensible une vérité supérieure et extérieure à l’humanité. Il faut attendre le xviie siècle pour qu’advienne la « Révolution du goût » : l’idée qu’il existe au plus intime du cœur humain un sens du beau et que l’œuvre a pour vocation, de plaire à la sensibilité des êtres humains.
Et c’est au xviiie siècle que la philosophie de l’art prendra la forme d’une théorie de la sensibilité, d’une esthétique.
L’œuvre n’apparaît plus comme le reflet d’un univers transcendant, mais comme une création de part en part réalisée par et pour les êtres humains. L’auteur et le spectateur deviennent ainsi les deux visages inséparables de cette subjectivisation de la beauté.
C’est de cette singulière mutation, à l’origine de toute la culture moderne, que le présent livre tente de retracer l’histoire et de dégager les enjeux.
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