- EAN13
- 9782072945595
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 13/05/2021
- Collection
- Verticales
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Verticales Neuf 16,50Occasion 4,00
« J’ai conçu Canoës comme un roman en pièces détachées : une novella centrale,
“Mustang”, et autour, tels des satellites, sept récits. Tous sont connectés,
tous se parlent entre eux, et partent d’un même désir : sonder la nature de la
voix humaine, sa matérialité, ses pouvoirs, et composer une sorte de monde
vocal, empli d’échos, de vibrations, de traces rémanentes. Chaque voix est
saisie dans un moment de trouble, quand son timbre s’use ou mue, se distingue
ou se confond, parfois se détraque ou se brise, quand une messagerie ou un
micro vient filtrer leur parole, les enregistrer ou les effacer. J’ai voulu
intercepter une fréquence, capter un souffle, tenir une note tout au long d’un
livre qui fait la part belle à une tribu de femmes — des femmes de tout âge,
solitaires, rêveuses, volubiles, hantées ou marginales. Elles occupent tout
l’espace. Surtout, j’ai eu envie d’aller chercher ma voix parmi les leurs, de
la faire entendre au plus juste, de trouver un “je”, au plus proche. » (M. de
K.)
“Mustang”, et autour, tels des satellites, sept récits. Tous sont connectés,
tous se parlent entre eux, et partent d’un même désir : sonder la nature de la
voix humaine, sa matérialité, ses pouvoirs, et composer une sorte de monde
vocal, empli d’échos, de vibrations, de traces rémanentes. Chaque voix est
saisie dans un moment de trouble, quand son timbre s’use ou mue, se distingue
ou se confond, parfois se détraque ou se brise, quand une messagerie ou un
micro vient filtrer leur parole, les enregistrer ou les effacer. J’ai voulu
intercepter une fréquence, capter un souffle, tenir une note tout au long d’un
livre qui fait la part belle à une tribu de femmes — des femmes de tout âge,
solitaires, rêveuses, volubiles, hantées ou marginales. Elles occupent tout
l’espace. Surtout, j’ai eu envie d’aller chercher ma voix parmi les leurs, de
la faire entendre au plus juste, de trouver un “je”, au plus proche. » (M. de
K.)
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